Cathy veut venger son père en dépouillant Bontemps & Lachard, les deux ex-associés véreux de celui-ci dont ils ont causé la ruine. Elle fait appel pour cela à deux spécialistes, « Charlie Beau Sourire » et « Reynaldo » ainsi qu’à son ex-mari, Michel. Le quatuor retrouve d’abord Bontemps et leur intelligent stratagème entraîne rapidement la ruine de ce dernier. Puis Cathy, préférant ne partager la part du gâteau qu’avec Michel, dont les sentiments amoureux se réveillent, sème astucieusement ses complices Charlie et Reynaldo. Les deux tourtereaux vengeurs retrouvent ensuite, sur la Côte d’Azur, la trace du deuxième coupable, Lachard. En mettant la main sur celui-ci, quelle n’est pas leur surprise de découvrir qu’il est toujours acoquiné avec le « vrai Bontemps. » Ils se sont trompés en escroquant le « premier Bontemps » qui n’était qu’un innocent homonyme...
Marcel Ophüls
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Winner of a Best Documentary Academy Award, Marcel Ophuls' riveting film details the heinous legacy of the Gestapo head dubbed "The Butcher of Lyon." Responsible for over 4,000 deaths in occupied France during World War II, Barbie would escape--with U.S. help--to South America in 1951, where he lived until a global manhunt led to his 1983 arrest and subsequent trial.
En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville de province entre 1940 et 1944. Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne, mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la guerre (militaires, hommes d'État, témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne. Le film est constitué d'entretiens et d'images d'actualité de l'époque. Celles-ci, présentées sans aucun commentaire, ont été réalisées sous le contrôle de la propagande du gouvernement de Vichy sauf pour l'avant-dernière d'entre elles : interview de Maurice Chevalier, s'exprimant en anglais, à destination du public américain, évoquant les accusations portées contre lui de collaboration avec les Allemands, suivie d'images de la Libération rythmée par une chanson joyeuse du célèbre fantaisiste, ce qui laisse à la fin le spectateur dans une situation de malaise.