L’histoire de la famille Altun ressemble à celle de 2,5 millions de Kurdes : ils ont quitté leur région d’origine car ils ne se sentaient plus chez eux en Turquie. Pour la Famille Altun comme pour les autres Kurdes, le départ n’a pas été volontaire, loin de là. C’est l’histoire de leur vie, une vie mouvementée qui les a menés du sud-ouest de la Turquie vers Istanbul ou vers des pays lointains comme la Norvège. Un des fils Altun s’est enrôlé dans l’armée turque. Un autre a rejoint les rangs des combattants kurdes. Quant au plus jeune fils des Altun, il a perdu ses deux jambes après avoir marché sur une mine antipersonnel. Jour après jour, les familles qui vivent encore dans les villages kurdes prennent le chemin de l’exil et rejoignent les nombreux réfugiés des villes. Et pour Kadri, un autre fils de la famille Altun, la situation est encore plus complexe. Au cœur de la tourmente et de la guerre, il souffre de ne pouvoir vivre librement son homosexualité.
Şerif Sezer
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Lors d'un voyage a Rome avec sa femme Marta et leur ami Paolo, Francesco recoit un telegramme de Turquie lui annoncant qu'il herite de sa tante Anita, proprietaire d'un hammam a Istanbul. Il part aussitot d'autant plus que Marta est devenue la maitresse de Paolo. En Turquie, il decouvre la passionnante histoire de sa tante. Il decide de rester et de restaurer le bain turc.
La vieille Safiye raconte à la journaliste Anita son histoire qui est celle de la dernière odalisque. Au début du XXe siècle et à la veille de l'effondrement de l'Empire ottoman, dans le harem du sultan Abdülhamid II, elle est tombée amoureuse de l'eunuque Nadir avec lequel elle a conclu un pacte pour obtenir le pouvoir, c'est ainsi qu'elle a été amenée à devenir la « Favorite » du sultan, à qui elle donnera un enfant. Malheureusement, tout ce qu'elle avait conquis s'effondre lamentablement : son fils meurt empoisonné, le harem est dissous et Safiya est forcée de partir pour l'Italie.
En pleine Turquie dictatoriale, cinq détenus obtiennent une permission exceptionnelle de huit jours. Ils regagnent leurs familles respectives avec l'espoir de reprendre le cours de leur vie, mais constatent avec amertume que la liberté est relative dans ce pays où l'armée persécute les Kurdes et où la population maintient des traditions patriarcales d'un autre âge.